lundi 1 décembre 2008

Les termes utilisés (suite)

Le début est ici.

AWG-KP (anciennement connu sous le nom de AWG): Ad-Hoc Working Group on Further Commitments for Annex I Parties under the Kyoto Protocol ou Groupe de travail spécial des nouveaux engagements pour les parties visées à l'Annexe I au titre du Protocol de Kyoto.
C'est un organe décisionnaire et subsidaire du Protocole, créé en 2005, conformément à l'article 3.9 du Protocole de Kyoto.
Comme son nom l'indique, ce groupe est consituté des "parties visées à l'Annexe 1 au titre du Protocole de Kyoto" (à savoir, Canada, UE, Japon, Australie, etc, qui n'incluent pas les USA) et qui a pour but de poursuivre les négociations concernant les engagements des parties après 2012 (échéance du premier "round" du Protocole de Kyoto).
Les conclusions de ce groupe de travail seront rendues publiques en 2009 à Copenhague lors de la 15ème Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique.


AWG-LCA: Ad-Hoc Working Group on Long-Term Co-operative Action under the Convention ou Groupe de travail spécial de l'action concernée à long terme au titre de la Convention.
C'est un groupe de discussion, parallèle au AWG-KP, organe subsidiaire de la Convention et qui inclut toutes les parties (c'est à dire USA, G77/Chine).
Ce groupe qui a été créé lors de la Conférence de Bali, représente une "vision partagée" et travaille sur quatre "blocs constitutifs", à savoir:
- Mitigation,
- Adapation,
-Transfert de technologie
- Financement.
Ce groupe a, par ailleurs, pour objectif de produire un successeur au Protocole de Kyoto après 2012 et est donc chargé de conduire des négociations pour obtenir un accord renforcé sur le changement climatique.
Ses conclusions seront rendues publiques en 2009 à Copenhague lors de la 15ème Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique.


REDD: Reduced emissions from deforestation and degradation ou Réduction des Émissions résultant de la Dégradation et de la Déforestation.
Le programme REDD est un programme initié par les Nations Unies en partenariat avec le gouvernement de Norvège et qui vise à équilibrer la balance économique en faveur de la gestion durable des forêts. L'objectif est que les biens et services économiques, environnementaux et sociaux des forêt et des terres non dégradées bénéficient aux pays, aux communautés et aux utilisateurs de ces forêts et de ces terres tout en contribuant aux réductions importantes des émissions de gaz à effet de serre, car selon le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), la déforestation contribue environ 20 pour cent des émissions globales des gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Cette action d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre cherche à preserver les stocks de carbone existants et contenus dans les forêts et dans les tourbières, permettant l'immobillisation du carbone émis par des sources d'énergie fossile.
Si REDD obtient le feu vert dans le cadre d'un accord post-2012 de la Convention des Nations Unies sur le climat, ceci pourrait permettre les pays développés de payer les pays en développement pour les émissions évitées.
A suivre les questions liées à la permanence des projets, aux fuites de carbone, au suivi (monitoring) et à la définition du niveau de référence du projet (baseline).


SBI : Subsidiary Body on Implementation ou Organe Subsidiaire chargé de la question de Mise en Oeuvre, est un des deux organes subsidiares de la Conférence des Parties et travaille sur les questions de conformité (évaluation et la revue de la mise en application de la Convention). Cet organe joue un rôle majeur dans l'examen des Communications Nationales et des Inventaires d'Emissions soumis par les Parties et donne avis à la Conférence des Parties sur le mécanisme financier (géré par le Fonds pour l'Environnement Mondial), de même que sur les questions administratives et budgétaires.


SBSTA : Subsidiary Body on Scientific and Technological Advice, ou Organe Subsidiaire chargé de fournir l'Avis Scientifique et Technique.
C'est le deuxième organe subsidiaire de la Conférence des Parties.
Comme son nom le suggère, la tâche du SBSTA est de fournir conseil à la Conférence des Parties sur les questions scientifiques, technologiques et méthodologiques relatives à la Convention. Il sert de lien entre l'information scientifique fournie par les sources expertes telles que le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat (GIEC) d'une part, et les besoins d'orientation politique de la Conférence des Parties d'autre part. Le SBSTA travaille de près avec le GIEC, lui demandant parfois des études spécifiques.

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