Retrouvez toutes les informations sur la conférence de Bonn, et les négociations sur le climat à venir sur :
http://adoptanegotiator.org/
jeudi 11 juin 2009
mardi 10 février 2009
lundi 15 décembre 2008
Poznan, c'est fini
La CoP est finie, comme prévue, le 12 décembre, les travaux officiels se sont arrêtés. Cependant, dans l'ombre, groupes de contact et négociateurs continuaient de s'activer. Les négociations s'arrêtèrent au petit matin du samedi à 3h00, heure de Poznan. La copie finale était rendue. Le terme choisi "finir" me laisse tout de même interrogateur, cela signifie en effet qu'il y aurait eu un début aux négociations et aux pourparlers sur le climat.
Mais quelle copie finale ?
Un relatif accord pour se retrouver en 2009 à Copenhague. Bien, mais bon, c'était prévu depuis longtemps. Un accord pour trouver un accord en 2009 pour le fond d'adaptation, trouver une terrain d'entente entre UE et G77 (pays en développement et la Chine) et quelques autres petites choses diplomatiques dans l'espoir de cacher la vacuité de cette conférence. L'accord de prévision d'accord sur le fond d'adaptation bute encore sur deux points principaux le financement de ce fond et la destination de ce fond.
Pays du Nord et du Sud s'affrontent en effet sur l'origine des financements du fond d'adaptation : soit un possible 2% issu des MDP (mécanismes de développement propre, à hauteur de quelques milliards par an) ou bien alors un pourcentage issu directement du marché du carbone, il s'agirait d'une taxe sur le marché, sorte de taxe Tobine de l'adaptation (et là, le marché est de quelques centaines milliards de dollars par an - et donc, la manne serait d'autant plus élevée pour l'adaptation). Première pierre d'achoppement Nord-Sud.
La seconde est également très importante, elle repose sur la destination des fonds. Les pays du Nord et l'Afrique du Sud militent pour que cet argent soit attribué à un fond spécial spécifiquement dédié à l'adaptation aux changements climatiques, alors que les pays du Sud demandent une totale liberté dans la gestion des fonds de l'adaptation. Ce point sera probablement le plus discuté, il oppose souveraineté des États et volonté de savoir où se trouve l'argent que l'on donne. Les détournements de fonds publics que l'on a connu avec l'aide au développement ne devront pas se répéter avec la manne énorme des fonds d'adaptation.
D'un côté les pays du Sud qui demandent une aide pour l'adaptation aux changements climatiques au nom du principe de justice climatique. Ce qui est normal. Et de l'autre, les États du Nord qui refusent que cet argent disparaisse d'un pot commun de l'État ou soit dans pire des cas détourné.
De mon côté, j'ai beaucoup participé aux discussions avec les États d'Afrique par rapport à ces points. Les discussions étaient tendues, car il ne faut pas oublier comme l'a rappelé Augustin dans un précédent post, chaque État a une voix et donc chaque État vend chèrement sa voix... C'est démocratique mais parfois trop peu éthique.
Sans compter que de son côté, l'UE était tiraillée par la Banque Mondiale sur le même sujet du fond d'adaptation. Des négociations interminables ont émaillé la première semaine de Conférence pour aboutir à un accord relatif le fond dont les détails ne seront dévoilés qu'au cours de l'année 2009.
Sans compter que de son côté, l'UE était tiraillée par la Banque Mondiale sur le même sujet du fond d'adaptation. Des négociations interminables ont émaillé la première semaine de Conférence pour aboutir à un accord relatif le fond dont les détails ne seront dévoilés qu'au cours de l'année 2009.
A se demander dans quel sens ont avancé les travaux de la CoP 14 ?
Mon bilan personnel.
La conférence de Poznan est une grande première, clairement, une préparation pour l'année prochaine à Copenhague où l'enjeu sera tout différent. Si aucun accord n'est trouvé l'année prochaine, on se retrouvera dans une situation de vide juridique entre 2012 et 2016... Alors déjà qu'avec l'actuel protocole on a réussi à augmenter de 2,3% les émissions globales, qu'en sera-t-il sans accord ? Notre action, au sein de ma délégation devra clairement être améliorée pour être plus efficiente, être mieux informée et plus au fait des négociations en temps réel.
Ce fut également une très bonne école de la négociation internationale, on tombe des nues en se trouvant dans une telle conférence. On pourrait croire le protocole de Kyoto bien écrit mais il n'est que le fruit d'un interminable chipotage diplomatique entre négociateurs; la simple virgule est discutée jusqu'au bout de la nuit.
Enfin.
Le chantier du climat reste ouvert pour encore un an. J'ai un peu l'impression d'un malade du coeur que l'on a ouvert, et que l'on décide de laisser ouvert pendant un bout de temps pour savoir comment on va le sauver ou si on ne va pas tout simplement le refermer sans l'avoir opéré. Le malade c'est le climat. Le seul problème c'est que l'on n'a pas de chirurgien, enfin, en attendant Obama, n'est-ce pas ? Plus on attend, et plus cela nous coutera cher et plus les conséqeunces seront humainement, socialement et écologiquement irréparables. Le rapport Stern est clair, maintenant c'est 1% du PIB pour l'adaptation et l'anticipation, demain ce sera 10% du PIB par an pour essuyer les conséquences qui seront de plus en plus importantes...
Tout comme beaucoup à la CoP, j'ai espéré, escompté, rêvé l'effet Obama. Le seul effet que j'ai vu ou pu entendre fut celui d'Al Gore qui a terminé son discours d'un encourageant "Yes, we can". On peut, oui, nous le devons même, mais on n'a rien fait. Tous les travaux ont été reportés à l'année prochaine. Un certain sentiment de tristesse, de travail inaccompli, voire plutôt de colère envahit en repensant à cette conférence.
Finalement, et pour conclure sur une note plus positive (ou moins négative). Je crois que finalement l'avenir du climat ne se trouve pas au niveau des États, et encore moins au niveau international, mais peut-être plus simplement au niveau local. Au cours de la conférence, j'ai assisté au point presse de représentants des gouvernements locaux, et ai été conquis. Quand je vois l'ampleur des travaux menés par ces collectivités de par le Monde (et notamment la Californie), je ne peux que me dire qu'il y a encore de l'espoir.
Finalement et simplement :
Think global, Act Local.
vendredi 12 décembre 2008
Al Gore en direct.
Le speech d'Al Gore devrait commencer d'ici quelques instants. L'instant est assez exceptionnel, dans la même salle vont se trouver trois Prix Nobel de la Paix : Al Gore en 2007, Rajendra Pachauri en 2007 (avec le GIEC), et Wangari Maathai en 2004.
Un seul être vous manque...
Voilà, c’est fini.
La 14ème Conférence de l’ONU sur les changements climatiques connaitra son épilogue officiellement ce soir. Officiellement, car les négociations sont susceptibles de durer jusque tard dans la nuit, voire pendant la journée de samedi.
Le volet technique a laissé place au volet politique : les ministres fraichement arrivés ont pour mission d’essayer de trouver des compromis sur la base des textes élaborés pendant deux semaines sur les différents sujets.
Que retenir de Poznan ?
Le discours de la plupart des pays industrialisés sera le suivant :
- Poznan a constitué un changement de vitesse entre Bali (COP 13) et Copenhague (COP 15). Des progrès ont été accomplis sur de nombreux sujets. Ils serviront de base aux négociations à Copenhague.
- Poznan a ancré l’idée que la crise financière ne servira pas d’excuse à ne pas lutter contre les changements climatiques (malgré les récentes déclarations de Silvio Berlusconi pour qui débattre des changements climatiques en ces temps de marasme économique, c’est comme aller chez le coiffeur lorsqu’on souffre d’une pneumonie).
Certes, Poznan a permis d’avancer sur certains sujets. Le fonds d’adaptation (cf article « Fonds cherche personnalité juridique pour pouvoir conclure) est peut être le plus emblématique d’entre eux, puisque comme le soulignait notre Secrétaire d’Etat à l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, la question n’était même pas évoquée il y quelques années encore.
Or, si les discussions persistent sur la manière dont va fonctionner ce fonds…
(Peut-il s’auto gérer ? Doit-il être géré par le Fonds pour l’Environnement Mondial - position de la France et de l’Allemagne – Doit-on accréditer les agences nationales jugées aptes à gérer ces fonds, au risque de voir les pays industrialisés accusés d’ingérence dans les PED ?)
…et sur son financement (un prélèvement de 2% sur la valeur des crédits issus du Mécanisme de Développement Propre doit-il être étendu aux autres mécanismes du protocole de Kyoto ?)
…son principe est définitivement acté et les pays industrialisés semblent décider à le mettre en place afin d’envoyer un signal clair aux PED.
Mais :
Le problème de cette conférence (et des négociations en général lorsque personne ne veut avancer un pion avant l’autre) est le suivant :
Les PED refusent de s’engager sur la question de la « vision partagée » à horizon 2050 (à l’exception de certains pays comme le Ghana, le Costa Rica ou le Venezuela), tant que les pays industrialisés n’ont pas réglé non seulement ces questions pratiques et financières à propos du fonds d’adaptation, mais surtout tant qu’ils ne se sont pas engagés sur des engagements chiffrés de réductions d’émissions de GES à horizon 2020.
Le vocabulaire à ce sujet n’a pas progressé depuis Bali, notamment à cause du Canada, de la Russie et du Japon : toujours pas de référence à un engagement chiffré et contraignant clair. Il n’y a dans les textes qu’une référence à la fourchette préconisée par le GIEC entre 25 et 40% de réductions d’émissions en 2020.
La solution ?
N’oublions pas tout d’abord que le Paquet Energie-Climat sera normalement adopté avant 2009. Même affaibli, il constituera le premier engagement chiffré de pays à horizon 2020. Cela devrait influencer fortement les négociations de Copenhague, puisque l’UE sera en position de force et n’aura pas à répondre perpétuellement aux attaques lancées contre ce Paquet.
(Notons toutefois qu'à l'heure où cet article voit le jour, Nicolas Sarkozy s'est transformé en Père Noël avant l'heure pour les pays nouveaux entrants dans l'UE http://www.lexpress.fr/actualites/2/un-compromis-final-emerge-sur-le-paquet-energie-climat_723813.html)
Mais c’est surtout en la personne de Barack Obama que peuvent se nourrir les espoirs les plus fous. Si les Etats-Unis s’engagent clairement, les autres pays industrialisés cités plus haut suivront. Un seul être vous manque…
Dernière information : la Conférence de Copenhague sera très probablement décalée d’une semaine pour éviter la cacophonie provoquée par la demande de l’Arabie Saoudite de décaler le jour férié qui avait été décalé en raison d’une fête musulmane (cf article « The moon is not part of the UN texts, right ?). Elle se tiendrait du 7 au 21 décembre.
Copenhague sera-t-elle vraiment la rencontre internationale la plus importante de l’Histoire, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, comme on nous le répète depuis quelques années ?
Attendez, chuuut, j’entends un bruit de couloir : on parle d’un Copenhague 2.
Nous connaissons tous cette tentation de toujours repousser au lendemain ce qu’on peut
faire dans l’instant. Cette sensation qui s’en suit de devoir toujours tout faire dans l’urgence. Cette satisfaction enfin d’avoir réussi « à s’en sortir ».
Mais ce qui s’applique à l’échelle des individus, ou à d’autres organisations internationales comme l’OMC ne s’applique pas aux Nations-Unies. Il est très difficile d’accélérer le mouvement dans une organisation fondée sur le principe de l'égalité souveraine de toutes les nations membres.
L’idée est belle. Le petit Etat de Tuvalu (9000 habitants) négocie sur un pied d’égalité avec des géants. C’est signe de bonne santé démocratique, oui mais…
…il y a urgence.
La 14ème Conférence de l’ONU sur les changements climatiques connaitra son épilogue officiellement ce soir. Officiellement, car les négociations sont susceptibles de durer jusque tard dans la nuit, voire pendant la journée de samedi.
Le volet technique a laissé place au volet politique : les ministres fraichement arrivés ont pour mission d’essayer de trouver des compromis sur la base des textes élaborés pendant deux semaines sur les différents sujets.
Que retenir de Poznan ?
Le discours de la plupart des pays industrialisés sera le suivant :
- Poznan a constitué un changement de vitesse entre Bali (COP 13) et Copenhague (COP 15). Des progrès ont été accomplis sur de nombreux sujets. Ils serviront de base aux négociations à Copenhague.
- Poznan a ancré l’idée que la crise financière ne servira pas d’excuse à ne pas lutter contre les changements climatiques (malgré les récentes déclarations de Silvio Berlusconi pour qui débattre des changements climatiques en ces temps de marasme économique, c’est comme aller chez le coiffeur lorsqu’on souffre d’une pneumonie).
Certes, Poznan a permis d’avancer sur certains sujets. Le fonds d’adaptation (cf article « Fonds cherche personnalité juridique pour pouvoir conclure) est peut être le plus emblématique d’entre eux, puisque comme le soulignait notre Secrétaire d’Etat à l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, la question n’était même pas évoquée il y quelques années encore.
Or, si les discussions persistent sur la manière dont va fonctionner ce fonds…
(Peut-il s’auto gérer ? Doit-il être géré par le Fonds pour l’Environnement Mondial - position de la France et de l’Allemagne – Doit-on accréditer les agences nationales jugées aptes à gérer ces fonds, au risque de voir les pays industrialisés accusés d’ingérence dans les PED ?)
…et sur son financement (un prélèvement de 2% sur la valeur des crédits issus du Mécanisme de Développement Propre doit-il être étendu aux autres mécanismes du protocole de Kyoto ?)
…son principe est définitivement acté et les pays industrialisés semblent décider à le mettre en place afin d’envoyer un signal clair aux PED.
Mais :
Le problème de cette conférence (et des négociations en général lorsque personne ne veut avancer un pion avant l’autre) est le suivant :
Les PED refusent de s’engager sur la question de la « vision partagée » à horizon 2050 (à l’exception de certains pays comme le Ghana, le Costa Rica ou le Venezuela), tant que les pays industrialisés n’ont pas réglé non seulement ces questions pratiques et financières à propos du fonds d’adaptation, mais surtout tant qu’ils ne se sont pas engagés sur des engagements chiffrés de réductions d’émissions de GES à horizon 2020.
Le vocabulaire à ce sujet n’a pas progressé depuis Bali, notamment à cause du Canada, de la Russie et du Japon : toujours pas de référence à un engagement chiffré et contraignant clair. Il n’y a dans les textes qu’une référence à la fourchette préconisée par le GIEC entre 25 et 40% de réductions d’émissions en 2020.
La solution ?
N’oublions pas tout d’abord que le Paquet Energie-Climat sera normalement adopté avant 2009. Même affaibli, il constituera le premier engagement chiffré de pays à horizon 2020. Cela devrait influencer fortement les négociations de Copenhague, puisque l’UE sera en position de force et n’aura pas à répondre perpétuellement aux attaques lancées contre ce Paquet.
(Notons toutefois qu'à l'heure où cet article voit le jour, Nicolas Sarkozy s'est transformé en Père Noël avant l'heure pour les pays nouveaux entrants dans l'UE http://www.lexpress.fr/actualites/2/un-compromis-final-emerge-sur-le-paquet-energie-climat_723813.html)
Mais c’est surtout en la personne de Barack Obama que peuvent se nourrir les espoirs les plus fous. Si les Etats-Unis s’engagent clairement, les autres pays industrialisés cités plus haut suivront. Un seul être vous manque…
Dernière information : la Conférence de Copenhague sera très probablement décalée d’une semaine pour éviter la cacophonie provoquée par la demande de l’Arabie Saoudite de décaler le jour férié qui avait été décalé en raison d’une fête musulmane (cf article « The moon is not part of the UN texts, right ?). Elle se tiendrait du 7 au 21 décembre.
Copenhague sera-t-elle vraiment la rencontre internationale la plus importante de l’Histoire, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, comme on nous le répète depuis quelques années ?
Attendez, chuuut, j’entends un bruit de couloir : on parle d’un Copenhague 2.
Nous connaissons tous cette tentation de toujours repousser au lendemain ce qu’on peut
faire dans l’instant. Cette sensation qui s’en suit de devoir toujours tout faire dans l’urgence. Cette satisfaction enfin d’avoir réussi « à s’en sortir ».
Mais ce qui s’applique à l’échelle des individus, ou à d’autres organisations internationales comme l’OMC ne s’applique pas aux Nations-Unies. Il est très difficile d’accélérer le mouvement dans une organisation fondée sur le principe de l'égalité souveraine de toutes les nations membres.
L’idée est belle. Le petit Etat de Tuvalu (9000 habitants) négocie sur un pied d’égalité avec des géants. C’est signe de bonne santé démocratique, oui mais…
…il y a urgence.
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Pourquoi 350 ? C'est un appel à revenir à un niveau de 350ppm de CO2 dans l'atmosphère pour éviter que les changements climatiques n'aient des conséquences vraiment désastreuses. Le niveau actuel est de 397ppm...
jeudi 11 décembre 2008
High-Level in progress
Alors que les 8 premiers jours de conférence était chiant à mourir (soyons clairs !). Tout se débloque et tout le monde s'excite à présent ! L'arrivée des ministres et donc des décisionnaires politiques y est probablement pour quelque chose, les débats chauds et intéressants commencent enfin.
De dernière minute :
Le délégué américain vient d'affirmer que les USA sont prêts à s'engager sur une réduction globale des émissions de GES de 50% pour 2050. 50%, c'est la fourchette basse du GIEC (comprise entre -50 et -85%). Presque envie de crier Houra... Mais bon, attendons les engagements finaux demain au bout de la nuit polonaise !
L'Irak annonce sa volonté d'intégrer la Convention-Cadre des NU sur les CC.
Et en même temps à Bruxelles on pouvait entendre dans la bouche du très progressiste chef d'État transalpin :
"I think is absurd to talk about emissions cuts in this crisis moment. It is as if someone suffering from pneumonia were to think of going to the hairdresser." He added further that "to have a decision now is inopportune." (Je pense qu'il est absurde de parler de réduction d'émissions dans cette période de crise. C'est un peu comme si l'on coupait les cheveux à une personne souffrant d'une pneumonie". Pour ajouter juste après "prendre une décision maintenant est inopportune").
De dernière minute :
Le délégué américain vient d'affirmer que les USA sont prêts à s'engager sur une réduction globale des émissions de GES de 50% pour 2050. 50%, c'est la fourchette basse du GIEC (comprise entre -50 et -85%). Presque envie de crier Houra... Mais bon, attendons les engagements finaux demain au bout de la nuit polonaise !
L'Irak annonce sa volonté d'intégrer la Convention-Cadre des NU sur les CC.
Et en même temps à Bruxelles on pouvait entendre dans la bouche du très progressiste chef d'État transalpin :
"I think is absurd to talk about emissions cuts in this crisis moment. It is as if someone suffering from pneumonia were to think of going to the hairdresser." He added further that "to have a decision now is inopportune." (Je pense qu'il est absurde de parler de réduction d'émissions dans cette période de crise. C'est un peu comme si l'on coupait les cheveux à une personne souffrant d'une pneumonie". Pour ajouter juste après "prendre une décision maintenant est inopportune").
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